lundi 14 novembre 2011

j'ai été victime de ce genre d escroquerie par OMNIUM GESTION aujourd'hui JY LOGE

De : Félah GOURISSI [fgourissi@gmail.com]
sam. 12/11/2011 18:09
A : fred.actureporters@free.fr

Bonsoir,

j'ai été victime de ce genre d escroquerie par OMNIUM GESTION aujourd'hui JY LOGE. Sauf erreur de ma part, ce que j'ai lu, était issu de témoignage de locataires. J'en suis choquée ; Je suis propriétaire et nous n'avons pas plus de chance que les locataires croyez le bien. Tous courriers restent sans réponses, les appels encore pire. Je vous passe et des meilleurs même les conseillers. Peut être puis je me permettre un conseil : ne pas porter plainte mais agir. Comment en se déplaçant, je sais ça coûte mais ce simple fait réconcilie avec nos propres possibilités d'être entendu. Je vais brièvement vous expliquer mon ancien problème : j'ai conclu affaire avec ces escrocs en 2006 nous sommes en 2011 mon appartement a été loué même pas trois ans effectifs. 

Quand en 2010 il n'a pas été loué pendant presque une année, j'ai dû me réveiller. Et oui que fait on de la défiscalisation et des remboursements aux impôts il faut pouvoir prévoir et gérer surtout en étant victime. Malgré les assurances contractées pour loyers impayés et location vacante, Rien la belle anne ne voie voit venir, patiente, elle cogite se morfond et décide de passer des appels à l'assureur en charge de son dossier. Et là un homme charmant me guide et me donne les coordonnées de la société qui gère en fais mon dossier. SES OMNIUM GESTION à VITROLLES (société d'assurance du bien en question) ; difficiles à joindre, beaucoup d'attente, mais bon, j'ai eu à faire à des professionnels compétents, ceci dit professionnel le terme parle en lui même ; cette dernière n'a pas hésité à me contacter par téléphone pour me donner toute l'avancée du dossier.

 De bon conseil cette société d'assurance m'a demandé de leur fournir les documents nécessaires à la clôture de mon dossier ; chose a été faite par mes soins ; sans aucun doute je me serai retrouvé quelque peu mal, si j'avais dû attendre après JY LOGE et leur travail de gestion rémunéré à pas moins d'une cinquantaine d'euros par mois. Au mois de mars 2011 je rappelle la société d'assurance pour faire un point des sommes de loyers impayés encore à percevoir. Et à ce moment là on m'a conseillé de changer de gestionnaire de bien tout simplement, en me donnant le nom d'une agence d'immobilier qui je le pense semble être très performante. Je le signale quand même pour les propriétaires comme pour les locataires. Fin avril 2011 je fais les démarches : résiliation du contrat avec JY LOGE, contact par téléphone avec ce nouveau gestionnaire de bien. Ici s'entame des échanges de mail avec travaux de plomberie, nettoyage de l'appartement à mes frais bien sûr et un nouveau locataire dans les quinze jours suivants.

 L'état des lieux effectué n'était pas probant. A priori sans problème pour le locataire. Que nous ayons été locataires ou propriétaires JY LOGE est un beau merdier. Contente de ne plus être géré par elle. Conseil, aux locataires "honnêtes" vis à vis de cette société. Plutôt que de porter plainte agir en son temps. Et s'ils sont à proximité se déplacer, ce qui n'était pas mon cas. Les courriers même avec accusé de réception ne servent pas à grand chose, une assurance juridique encore moins, il faut seulement tomber un jour sur les bons conseillers. Leçon de vie peut être. Beaucoup de chance certainement.

Si vous pouvez retransmettre, ce message. Il y a toujours moyen d'agir à grand renfort d'EFFORTS et de soucis. 

Cordialement,

jeudi 31 mars 2011

L'intégrité de plusieurs promoteurs-gestionnaires montrée du doigt: Carrère, Loft One, Ghotam, Omnium..

Objet : Une petite info qui peut vous intéresser

Elle est en ligne et en accès libre depuis hier sur notre site http://www.quechoisir.org/

Cordialement,

Erwan Seznec

30 mars 2011

Loi Scellier

Dérapage au sein du groupe Carrère-Ghotam

Des échanges de courriels internes au promoteur immobilier Carrère font état de baux antidatés pour permettre à des particuliers de bénéficier de la défiscalisation. En toute illégalité, et avec l’accord exprès de la direction.

La défiscalisation en loi Scellier est simple : un particulier obtient une réduction d’impôt substantielle s’il investit dans un appartement mis en location pendant 9 ans. La condition essentielle à respecter est de trouver un locataire dans les 12 mois suivant la livraison, sous peine de perdre le bénéfice de la défiscalisation.

Comme des milliers de particuliers l’ont appris à leurs dépens, certains promoteurs construisent dans des endroits où la demande locative est trop faible. Quand l’échéance des 12 mois approche, devant l’anxiété et la colère du propriétaire, la tentation peut exister de fabriquer des baux ou de les antidater.

C’est apparemment ce qu’a fait, à plusieurs reprises, la société de gestion Loft One, du groupe Carrère, qui travaille également sous le nom de Ghotam.

Des courriels internes, dont « Que Choisir » a obtenu copie, font état de locataires dont le bail serait antérieur de plusieurs mois à l’entrée effective dans les lieux. Détail qui ne manque pas de sel, un message stipule que les baux antidatés ne peuvent se faire que sur requête du propriétaire ou… de la direction.

Chez Omnium, autre promoteur confronté en ce moment à une enquête portant également sur des baux antidatés, les dirigeants ont fait valoir qu’ils avaient subi l’excès de zèle de certains gestionnaires, ayant agi hors du contrôle de leur hiérarchie.

Dans le cas de Loft One, cette ligne de défense serait difficile à tenir.

Aucun responsable du groupe n’a souhaité s’exprimer. Sa porte-parole fait seulement savoir que « ces pratiques n’ont jamais lieu chez Carrère ». Inutile de dire qu’elles sont totalement illégales. Si les faits étaient avérés, cela signifierait que Loft One, gestionnaire de biens, aide ses clients à frauder le fisc.
Erwan Seznec

vendredi 11 mars 2011

A la suite d'une plainte de Claudy Giroz pour escroquerie contre Omnium Finance :

A la suite d'une plainte de Claudy Giroz pour escroquerie contre Omnium Finance :
 Un ancien cadre d'Omnium Finance mis en examen pour faux et usage de faux.

Un ancien cadre d'Omnium Finance mis en examen à Toulouse
TOULOUSE, 10 mars 2011 (AFP) - aujourd'hui à 17h13 - Réagir
Un ancien cadre dirigeant du groupe de promotion et placements immobiliers Omnium Finance a été mis en examen à Toulouse dans le cadre d'un dossier d'escroquerie lié aux excès de la défiscalisation immobilière, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

Plusieurs enquêtes sont en cours sur les pratiques du grand groupe toulousain de défiscalisation.

Mise en examen dans le dossier Omnium   Par VH  


Plusieurs enquêtes sont en cours sur les pratiques du grand groupe toulousain de défiscalisation
Omnium Finance est toujours dans le collimateur de la justice. Son ancien directeur général a été mis en examen. Il aurait délivré de faux certificats de qualification à ses commerciaux en charge de vendre des assurances vies. 4000 conseillers auraient été concernés.

Omnium Finance-Jyloge- Setellium , voir les vidéos : Le grand groupe toulousain fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires.

Toulouse : mise en examen chez Omnium

Le grand groupe toulousain fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires.

Voir la vidéo FR3 : Le grand groupe toulousain fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires.


Entendu pour des faits présumés d'escroquerie sur des ventes de biens immobiliers défiscalisés, le directeur d'Omnium dénonce un "règlement de compte".

Voir la vidéo FR3 :    Le PDG d'Omnium Finance est sorti de garde à vue

OMNIUM FINANCE : Le PDG, Xavier CHAUSSON, bientôt chez le juge


Publié le 10/03/2011 07:55 | Frédéric Abéla
Première mise en examen dans l'affaire Omnium
toulouse
Après trois ans d'enquête et l'ouverture d'une information judiciaire pour escroquerie, le groupe toulousain Omnium finance est en pleine zone de turbulences…/Photo DDM, archives, D.B.

Un cadre du groupe toulousain Omnium, ancien directeur général d'Omnium courtage, a été mis en examen mardi pour « faux et usage de faux. » Des conseillers auraient vendu des assurances-vie avec des attestations non conformes.

Après trois ans d'enquête et l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour escroquerie, le groupe toulousain Omnium finance traverse une zone de turbulences. Pour la première fois, un cadre de ce groupe spécialisé dans la défiscalisation immobilière et les placements financiers vient d'être mis en examen pour « faux et usage de faux ». Mardi, l'ancien directeur général d'Omnium courtage, une filiale du groupe, a été entendu par le juge d'instruction en charge du dossier, Philippe Guichard. La justice soupçonne ce haut responsable chez Omnium d'avoir produit, entre 2005 et 2008, des livrets de stage non valides auprès de nombreux mandataires du groupe chargés de vendre des assurances-vie et des produits de placement. Une activité rigoureusement encadrée. Elle prévoit, notamment, des heures de formation de stage donnant droit au statut très réglementé de conseiller en investissement financier. C'est sur la base de ces supposées fausses attestations que des dizaines de conseillers ont démarché et vendu des assurances-vie à leur entourage. Selon Claudy Giroz, ancienne mandataire qui a dénoncé les agissements du groupe, il y aurait eu près de « 4 000 fausses formations ayant entraîné 4 000 conseillers incompétents. »
De son côté, la direction du groupe Omnium relativise cette première décision judiciaire. Elle fait remarquer que cette procédure « n'a fait l'objet d'aucune plainte de la part de l'organisme pour le registre des intermédiaires en assurance. » Mais ces supposées fausses attestations ne constituent qu'un volet secondaire de l'enquête pour escroquerie.

Fin 2007, des baux antidatés et falsifiés sont découverts chez Omnium. Ces documents, au cœur de l'affaire, ont-ils été sciemment rédigés par des responsables d'Omnium pour permettre à leurs investisseurs, propriétaires d'un logement neuf destiné à location, de bénéficier des avantages fiscaux prévus par les lois Robien et Scellier ? Dans ce contexte, la justice soupçonne une arnaque à l'assurance sur certains contrats d'assurance loyers impayés souscrits au Gan.
Prochainement, d'autres cadres et hauts responsables d'Omnium Finance doivent eux aussi être entendus par le juge Guichard. La mise en examen d'un de leur collaborateur va-t-elle déclencher des poursuites en cascade ?


marseille
Le PDG d'Omnium bientôt chez le juge
Xavier Chausson, fondateur et PDG du groupe toulousain Omnium, est attendu prochainement dans le bureau du juge d'instruction Philippe Guichard. Placé en garde à vue en décembre, dans les locaux de la division financière du SRPJ, il s'était expliqué sur la découverte des présumés faux baux et baux antidatés.

Ces documents auraient été produits pour permettre aux propriétaires d'un logement de ne pas perdre les avantages fiscaux en attestant de la présence d'un locataire dans son logement. Dès la découverte de ces baux litigieux, le groupe Omnium a fait appel à un commissaire aux comptes et a commandé un audit. La direction a toujours affirmé que le groupe a été à l'origine de l'audit et des contrôles.


Le chiffre : 3
ans d'enquête > Escroquerie et usage de faux. Durant cette période, deux cadres d'Omnium ont été entendus en tant que témoins assistés par les enquêteurs de la PJ.
« Ces auditions s'inscrivent dans la continuité du processus d'enquête ouvert en 2008, suite à la plainte contre X d'une ancienne mandataire du groupe. » La direction d'Omnium Finance

Le président et fondateur du groupe toulousain Omnium finance, une société spécialisée dans le placement financier et la défiscalisation, a été placé en garde à vue, hier, dans les locaux de la police judiciaire. Xavier Chausson s'est expliqué longuement face aux enquêteurs de la division...Publié le 10 Décembre 2010




Mauvaises défiscalisation :Certains ont obtenu l’annulation de la vente et des dommages et intérêts. Avant d’agir en justice, mieux vaut toutefois connaître ses chances de succès


Investissement locatif et défiscalisation : ouvrez l'oeil

Par Anne Marie Le Gall le 22/02/11

• Les déçus des dispositifs de défiscalisation

Un certain nombre de constructions ont été réalisées dans des villes secondaires de province, éloignées de tout, sans marché locatif. Résultat : des logements restés trop longtemps vides faisant perdre l’avantage fiscal …

D’autres acheteurs se sont vus promettre des
montants de loyers surévalués. Obligés de rabaisser leurs prétentions pour trouver un locataire, les rentrées d’argent ne permettaient plus de couvrir leurs emprunts.

 Au bout du compte, certaines familles se sont retrouvées surendettées, n’arrivant pas à boucler leur fin de mois, avec pour seule perspective la nécessité de revendre leur bien.

Mais c’est souvent à ce moment-là qu’elles s’aperçoivent que le prix qu’elles peuvent en espérer est inférieur de 30 à 50% au prix d’achat. Selon l’ Adim, association de défense des investisseurs et mandataires, près de 40 000 ménages seraient dans une situation financière préoccupante liée à ce type d’opération immobilière.
Des victimes s’estimant spoliées par leur investissement n’hésitent pas à aller devant les tribunaux sur le motif de la tromperie, du défaut de conseil, d’irrégularités constatées....

Certains ont obtenu l’annulation de la vente et des dommages et intérêts. Avant d’agir en justice, mieux vaut toutefois connaître ses chances de succès. Les acheteurs déçus peuvent demander conseil à l’ Adim , qui étudiera leurs dossiers.

jeudi 10 mars 2011

Omnium Finance-Stellium-Valoriciel : Investisseurs victimes des promoteurs de la défiscalisation


Investisseurs victimes des promoteurs de la défiscalisation
15/02/2011

Les décus de la défiscalisation
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ADIM, l’Association de Défense des Investisseurs et Mandataires abusés, estime que le nombre des
victimes de la défiscalisation s’élève à 40 000 personnes en France

. La grande déception des investisseurs qui ont acheté un logement en se laissant convaincre par les avantages de la défiscalisation est due à plusieurs facteurs. Situés dans des villes secondaires, surévalués, et surtout sans respecter les conditions nécessaires pour être loués, ces logements sont restés vides. Les promoteurs, les assureurs et les mairies sont également responsables pour ne pas avoir tenu compte de l’évolution du marché et de la baisse de la demande locative.


Les investisseurs qui n’ont pas réussi à louer leur bien dans un délai d’un an perdent le droit de bénéficier des réductions accordées par la loi. Les investisseurs lésés sont couverts cependant par l’assurance, mais uniquement si le promoteur ayant vendu le bien envoie à l’assureur les pièces démontrant que le logement n’a pas été mis en location. La société d’assurance Gan par exemple, a vu exploser le montant des remboursement qu’elle a dû effectuer à cause d’une forte carence locative, en passant en quelques mois de 400 000 euros à 8 millions d’euros en 2007. Les investisseurs ont remarqué la présence des tensions et des malentendus entre l’assurance Gan et le groupe promoteur Omnium Finance, qui ne communiquait pas les justificatifs nécessaires pour la perception des indemnisations.

Les dirigeants d’Omnium expliquent qu’ils ont essayé d’accompagner les investisseurs en difficulté en se substituant aux assureurs lorsque ces derniers n’ont plus indemnisé leurs clients, ou en trouvant un locataire et même en couvrant la différence entre le prix du loyer attendu par le propriétaire et le prix reçu, si celui-ci était plus bas.

En outre, Omium prétend que le nombre de ses clients ayant eu des difficultés ne dépasse pas 2,5% personnes sur 24 500 contrats qu’il a conclu depuis le début de son activité. Le groupe ne représente que 4% du marché de la défiscalisation, estimant que le chiffre total de 40 000 investisseurs lésés dont parle l’ADIM est exagéré. Omnium précise qu’il a complètement révisé sa stratégie dès que ses clients ont commencé à avoir des problèmes, afin de mieux s’adapter aux tendances du marché.

Il faut ajouter que le PDG d’Omnium Finance a été libéré après avoir été mis en garde à vue suite à un scandale déclenché par la découverte, par la société d’assurances Gan, de contrats de location antidatés et falsifiés.
Ces baux auraient été rédigés par le groupe afin de protéger ses clients, en leur permettant ainsi de bénéficier des avantages de la défiscalisation, même sans avoir loué leurs biens. Ce dossier compliqué fait l’objet d’une enquête.

mercredi 9 mars 2011

Défiscalisation : " CHAUFFE LES MARRONS...mais quand estce que ça va péter ??? "

De:  Lucie Avrilot

Objet :   Doléances diverses contre Omnium Finance
Investisseurs, vendeurs et locataires:
De nombreuses plaintes on été déposées sur toute la France pour des faits similaires à ceux que vous citer sur de nombreux blogs et forums.

Des procès sont en cours. Afin que vous griefs ne restent pas sans suite, il serait souhaitable que vous puissiez les évoquer sous forme d'un résumé explicite. Rédigés par mails, relatant que les faits réels et incontestables, sans polémique.

Votre démarche aura pour effet d'ajouter vos témoignages aux plaintes existantes et d'alimenter la boule de neige des exactions de ces groupe et de leurs filiales.

Vos témoignages sont importants pour vous. Ils pourrons être éventuellement être rendu publics à la presse, aux autorités concernées .
merci

jeudi 10 février 2011

Défiscalisation : ETES VOUS ARNAQUEUR OU ARNAQUé ?

Source : http://www.yahoo.monnaietime.fr/2010/12/17/defiscalisation-etes-vous-arnaqueur-ou-arnaque/


Publié par Jean-François Filliatre le 17/12/2010


Les particuliers courent après les avantages fiscaux. Mais ce ne sont pas les grands gagnants de la défiscalisation. Loin s’en faut…
Les particuliers courent après les avantages fiscaux. Mais ce ne sont pas les grands gagnants de la défiscalisation. Loin s’en faut…

Dernière ligne droite pour faire le plein des avantages fiscaux et payer moins d’impôts sur le revenu en 2011. Avant le resserrement prévu des niches fiscales. Non seulement, nombre d’entre elles seront rabotées de 10 % l’an prochain, mais le plafond global de déduction fiscale, prévu pour en 2011, est également revu à la baisse. De 20 000 euros plus 8 % du revenu imposable, il passera à 18 000 euros plus 6 %.

Les niches fiscales, voilà un bien joli terme pour stigmatiser les épargnants désireux de réduire leur impôt. Et de donner d’eux, une image de profiteur en cette période de disette monétaire. Seriez-vous donc des arnaqueurs de la société ? A moins que vous ne soyez arnaqués !

Une subvention déguisée à des secteurs économiques
Tous les placements ne donnent pas droit à avantage fiscal. Sont principalement visés le financement des petites et moyennes entreprises, via des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), des fonds d’investissement de proximité (FIP) ou via la souscription d’actions lors d’augmentation de capital. L’immobilier, avec les lois Scellier, Malraux ou encore les investissements en zone de revitalisation rurale. Sans oublier la retraite avec le Plan d’épargne retraite populaire.

Premier constat : dans la plupart des cas, personne ne souscrirait ces placements sans avantage fiscal. Plus qu’une aide à des investisseurs particuliers, ils correspondent donc à une subvention déguisée à un secteur économique. Dans quel état serait le marché immobilier du neuf, après la crise, s’il n’avait pas eu l’avantage Scellier ? Voilà pourquoi le gouvernement a récemment décidé de supprimer la réduction d’impôt sur les intérêts d’emprunts pour la résidence principale. Car sur ce marché, l’âne a naturellement envie de boire…

L’art de se faire plumer par plaisir
Seconde certitude : les distributeurs de produits financiers ou immobiliers sont plus aguerris que les épargnants ! Les programmes neuf vendus principalement en Scellier se retrouvent donc souvent plus chers que d’autres constructions destinées à des accédants.

Autrement dit, les promoteurs ont la fâcheuse tendance d’accroître leur marge, histoire de récupérer pour leur compte tout ou partie de l’avantage fiscal.

 Champion toutes catégories de la pratique : les fonds communs de placements dans l’innovation où les gestionnaires prennent une commission de surperformance de 20 % – pratique courante dans le non-côté – sur la part du portefeuille investie en bourse. Et n’hésitent pas à charger la barque sur les autres frais.

La ministre de l’Economie s’en est d’ailleurs émue, au point de faire un décret pour limiter les excès.

Convaincus de faire une bonne affaire, les épargnants se complaisent à faire la chasse aux placements de défiscalisation. Pour le plus grand bonheur des promoteurs et gestionnaires de ces produits, grands gagnants de ces opérations !

Morale de l’histoire : arrêtez de faire de la fiscalité le critère clef de choix d’un investissement au risque de vous faire berner.

L’avantage fiscal ne doit être que la cerise sur le gâteau. Rien de plus !

Défiscalisation :LOI SCELLIER,PRIVILIGIER LES GRANDES VILLES

l'actualité de l'immobilier

LOI SCELLIER,PRIVILIGIER LES GRANDES VILLES

Piégés par l'attrait fiscal. Alors qu'ils pensaient réaliser des économies, de nombreux propriétaires ont appris, à leurs dépens, à se méfier des publicités vantant les programmes de défiscalisation immobilière. «Beaucoup de gens sont dans des situations délicates car ils ont perdu l'avantage fiscal faute de locataire et ne peuvent pas revendre», explique Isabelle Faujour, directrice adjointe de l'UFC-Que Choisir. Entre 5 000 et 10 000 personnes selon l'association de consommateurs, et jusqu'à «29 000 investisseurs, pour beaucoup ruinés, surendettés» seraient concernés, selon l'Association de défense des investisseurs et mandataires (Adim). Leur tort ? Avoir investi dans des programmes immobiliers défiscalisant type Robien ou Borloo.
 
A la quête d'une perle rare : le locataire
 
Créé en 2003, le dispositif Robien offre un allègement d'impôts, à condition que le propriétaire loue le logement pendant neuf ans. Mais de nombreux propriétaires «ont acheté un bien surfacturé pour lequel ils ne trouvent pas de locataire et perdent le bénéfice de la défiscalisation», affirme Claudy Giroz, la présidente de l'Adim. Comme Sylvie, une Lilloise de 45 ans. Lorsqu'elle se déplace sur les lieux du logement, elle est atterrée. «La résidence est pleine de malfaçons, a des problèmes d'acoustique et son emplacement complètement improbable, en pleine forêt à plus de trois kilomètres du village. Là, vous réalisez vite que vous êtes propriétaire d'un bien surévalué à 600 kilomètres de chez vous avec la perspective de le garder pendant 10 ans avec un prêt de 25 ans sur le dos.» Un problème de livraison mais surtout d'emplacement. Entre 2003 et 2008, près de 350 000 logements ont été construits dans le cadre du dispositif Robien, selon une étude du Crédit Foncier. Ainsi, « dans une soixantaine de villes de plus de 50 000 habitants, l'offre locative est largement supérieure à la demande.» De nouvelles villes, comme Dijon, Besançon, Valence, Gap ou encore Saint-Quentin sont considérées par cette étude comme de nouveaux secteurs à «risques locatifs», c'est-à-dire sans besoin locatif.

Des loyers sans rapport avec la valeur du bien

«On se sent pris au piège. Au moment de l'achat, tout est présenté comme un placement financier et le support immobilier devient subsidiaire, explique Denis, un Orléanais de 42 ans. Cela devait nous coûter entre 150 et 200 euros par mois. Dans la pratique, on est plutôt autour de 400 euros par mois.» En effet, certains promoteurs ont présenté ce placement sans risque, en faisant des estimations sur des loyers sans rapport avec la demande locative. Alors qu'elle se situe entre 6 et 13 euros du mètre carré dans l'immobilier neuf, les propriétaires exigent en moyenne entre 11 et 25 euros du mètre carré, selon le Crédit Foncier. Face au manque de candidats à la location, les investisseurs sont alors contraints de baisser leur prix. En effet, pour conserver l'avantage fiscal du bien, ils ne peuvent pas le laisser vacant plus de douze mois de suite.
 
«Que faire d'un bien de mauvaise facture ?»

Emmanuel, un ingénieur de 36 ans, qui a investi 130 000 euros dans un bien, estime aujourd'hui ses pertes à 30 000 euros, l'équivalent de ce qu'il comptait économiser. Vient ensuite le problème de la revente. «Que faire avec un appartement de mauvaise facture dans une zone à faible potentiel locatif sans perdre de l'argent alors que tout le monde va vouloir revendre en même temps ?», s'interroge un autre investisseur. Pour éviter aux prochains acheteurs ce genre de déconvenue, le Crédit Foncier rappelle quelques règles de bonne conduite. Certaines font appel au bon sens, comme le fait de choisir une ville dynamique et attrayante, ou encore «une ville que l'on connaît et si possible pas trop éloignée» de son domicile. Plus utile, le Crédit Foncier conseille d'investir sur un appartement économe en énergie, d'anticiper le vieillissement de l'immeuble pour sa revente à terme et surtout de s'informer sur les loyers pratiqués dans la ville d'achat.
source:lefigaro